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Philippe ArchainPsychanalyste Psychosociologue
Psychothérapeute
Spécialisé dans la souffrance au travail

PSYCHANALYSTE POUR ADOLESCENTS ET ADULTES, PSYCHOSOCIOLOGUE.
MAL-ÊTRE INDIVIDUEL ET SOUFFRANCE AU TRAVAIL.

Arbre

LE CHANGEMENT S’APPUIE SUR UN PROCESSUS DYNAMIQUE

AFIN DE PARVENIR À CE QUE NOUS SOMMES, NOUS AVONS À NOUS DÉBARRASSER DE CE QUE NOUS NE SOMMES PAS

PRINCIPES CLINIQUES ET CONCEPTIONS PHILOSOPHIQUES SUR LESQUELS REPOSENT NOTRE PRATIQUE


PRINCIPES CLINIQUES :
Notre attention porte sur la qualité de la relation thérapeutique proposée, en respectant la singularité de chaque personne et sa temporalité dans sa capacité d’évolution et d’apprentissage s’il y a lieu.

Nous privilégions le terme de « consultant » plutôt que celui de « patient ».
Ce dernier relève du registre médical et d’une compréhension des évènements humains dans la succession des causes et des effets.
La complexité des interactions dans lesquelles les consultants agissent et évoluent ne peut se réduire à ce modèle.
De plus, en tout être humain vit une dimension irrationnelle qui ne peut pas être abordée par la causalité au risque de la limiter. Un thérapeute ne guérit pas les autres, il leur permet de se guérir en cherchant ensemble la source de ce qu'ils sont vraiment. Ce changement s’appuie sur un processus dynamique et non sur des états ou des faits.

Chaque consultant est reçu dans sa complexité et est entendu dans le jeu des
influences où il évolue et que parfois il subit. Influences entre contrainte et contrôle d’une part, écart et autonomie d’autre part.
Si des phénomènes affectifs et inconscients impliqués dans les conduites et les représentations individuelles sont pris en considération, ils ne tiennent pas une place prépondérante par rapport aux autres dimensions.
L’autonomie des personnes et leur participation effective dans le traitement des questions les concernant est toujours valorisé.


CONCEPTIONS PHILOSOPHIQUES :
L’être humain est un être avant tout relationnel. La notion d’individu solitaire est une vue de l’esprit, l’individu seul ne pouvant exister. Tant que nous restons captif de l’illusion (positive ou négative) de se vivre comme un individu isolé, nous vivons dans un monde artificiel et imaginaire. De ce fait, tout abus relationnel (dans l’univers professionnel ou affectif personnel) a des conséquences douloureuses qui se manifestent par une stagnation intérieure : nœud, peur, angoisse, honte, compulsion, autant d’éléments qui donnent l’impression d’être coupé de soi-même, coupable, mutilé, devenu incapable.

La désobéissance est le véhicule indispensable de toute démarche visant au rétablissement de soi. Sous chaque difficulté d’être se cache l'interdiction ou l'empêchement de réaliser quelque chose que nous désirons.
Pour accepter la désobéissance, nous avons à nous débarrasser de craintes enfantines et particulièrement celle de ne plus être aimé ce qui revient à dire ne plus redouter d’être abandonné.

Le consultant affecté par cette peur n’a pas pleinement conscience de ce qu’il est en privilégiant ce que les autres attendent de lui. Or la santé ne se rencontre que dans la pleine authenticité vis-à-vis de soi-même.